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Élévation de l’âme- Récitation du Kaddish

Récitation du Kaddish pour l’élévation de l’âme de nos proches disparus – dans les cas où il n y a pas de fils pour dire le kaddish pour les sept jours de la shivaa ou de l’année du défunt, les jours de hazkara et à tout moment.

Après la mort de tout Juif, on dit le Kaddish pour l’élévation de son âme. La récitation du Kaddish apporte une immense efficacité à l’âme du défunt et l’élève au plus haut niveau. Ce Kaddish-là porte le nom de Kaddish de l’orphelin. (kadish Yatom).

Au début le kaddish est récité pendant la mise en terre de la shivaa des proches (père, mère frère, sœur, fille et épouse). Les autres proches n’ont pas obligation de dire le kaddish. Ensuite il est récité jusqu’à la fin du deuil.- pour un père et une mère pendant toute la première année et pour les autres proches (comme les frères par exemple), le kaddish est récité pendant 30 jours. Ensuite, le Kaddish est dit à chaque Yartseit – pour l’anniversaire du décès du défunt.

En fait, et parce qu’il est écrit que le jugement des ‘’Rashaim’’ (ceux qui n’ont pas suivi les commandements) dure douze mois et compte tenu que la récitation du Kaddish a pour but d’octroyer des droits supplémentaires au défunt, il est d’usage dans certaines communautés de cesser (totalement ou pour une semaine) la récitation du Kaddish à la fin du onzième mois à partir du décès.

Le kaddish est dit par les fils du défunt (ou ses proches) à la synagogue, en présence d’un miniane – 10 hommes, chaque jour à la prière de shaharit, Minha, et Arbit, et également après l’étude de la torah pour l’élévation de l’âme.

L’essentiel du Kaddish est une requête pour la grandeur et la sanctification du nom de l’éternel, et de sa révélation au monde – tel qu’on peut le voir dans la traduction de la première partie du Kaddish ’’ Ytgadal ve Yitkadash shemo ha gadol’’ , ‘’que son nom soit exalté et sanctifié dans le monde qu’il a créé selon sa volonté, que son règne soit proclamé de nos jours et du vivant de la maison d’Israël et dites Amen.’’

L’explication d’usage pour la récitation du Kaddish après le décès d’un proche est que tout Juif vivant doit sanctifier le nom de l’éternel. Quand il quitte ce monde il n’est plus en mesure de sanctifier l’éternel et ce sont ses proches qui comblent ce manque et récitent pour lui le Kaddish dont le sens global est la sanctification de l’éternel. Celui qui dit le Kaddish et sanctifie l’éternel aide à l’élévation de l’âme du défunt dans le monde de l’au-delà.

Une autre explication est que malgré la difficulté de la séparation, le fils sanctifie le nom de l’éternel béni soit-il et accepte le jugement de l’éternel. C’est un grand plaidoyer pour ses parents, et comme il a sanctifié le nom de l’éternel sur cette terre, ses parents s’élèveront dans l’autre monde.

Le Kaddish est dit en Araméen car c’était la langue utilisée par le peuple dans les temps anciens et il devait être compris par tous.

Une autre explication selon laquelle le Kaddish est écrit en Araméen est que les anges ne comprennent pas cette langue et ne peuvent ainsi nous jalouser dans la louange à l’éternel et dire du mal de nous.

Il est écrit dans le Talmud ‘’un fils permet l’éligibilité de son père’’ (ben mezake aba) (Sanhedrin 104 ) le saint Hari écrit que le kaddish que récitent les fils pour leur père pendant la première année permet à leur père de passer de l’enfer au paradis, et le kaddish que l’on récite le jour de la commémoration vient l’ élever au paradis même à un niveau encore plus haut.

Pour ceux qui n’ont pas de fils ou qui ne peuvent faire en sorte que le kaddish soit dit pendant toute la période, il est possible de louer les services d’une autre personne en échange d’une contrepartie (même dans ce cas il est utile que le fils ou le proche parent continue à dire le Kaddish chaque fois qu’il pourra).

Il existe des organisations et institutions qui offrent ce genre de service de réciter le Kaddish pendant une période de 11 mois et ce pendant les trois prières principales de la journée, ainsi que le jour de l’année du décès. Dans la majorité des cas, ce devoir incombe à une seule et même personne en échange d’une contrepartie convenue et permanente pour la récitation du Kaddish.

C’est un moyen merveilleux de provoquer la paix de l’âme du défunt, l’élever vers le monde de l’au-delà et le mener au repos éternel.

Les rabbanim et les mékoubalim qui récitent la bénédiction.