Project Description

Emplacement : Méron, Israël

Le Tombeau du Saint Tana rachbi

Le Tana rabbi Chimon Bar Yo’haï a vécu dans les années 140 de l’ère vulgaire.

Considéré comme l’un des plus grands sages de sa génération, il est connu et célèbre en particulier grâce au livre du « Zohar » dont il est l’auteur, et qui sert de base et de fondement depuis lors et jusqu’à aujourd’hui de toute la Torah cachée et de la Kabbale incluse.

Rachbi appartenait à la quatrième génération des « Tannaim ».

En plus des centaines d’enseignements rapportés en histoires et en lois dans le Talmud de Babel, il est également à l’origine du recueil « Mehilta de Rachbi », relatant des récits de nature hala’hique tirés du livre de l’Exode, et du traité « Siphré » relatif aux deux derniers livres du Pentateuque, Les Nombres et Le Deutéronome.

Rabbi Chimon Bar Yo’haï a étudié avec l’illustre rabbi Akiva et fut considéré comme l’un de ses plus grands disciples. Après la mort de son Maître, il fonda un centre d’étude situé dans la ville de Tékoa en Galilée.

Après avoir été dénoncé au gouvernement romain, rabbi Chimon Bar Yo’haï est obligé de s’enfuir et se cache dans une grotte pendant de 13 ans en compagnie de son fils rabbi Eléazar. Là-bas ils étudient ensemble la Torah jour et nuit.

Rachbi écrit le livre du « Zohar » en coopération avec ses amis les Tannaim. Le Zohar – appelé aussi le livre de la Splendeur – est considéré comme le fondement de la Kabbale.

Rachbi est enterré à Méron et sa tombe est l’un des lieux de prière les plus importants du pays. En effet, nombreux sont ceux qui s’y rendent, accompagnés de leurs fils âgés de trois ans pour y célébrer le rituel de la « coupe de cheveux » et couper les premières mèches de l’enfant. Rabbi ‘Haïm Vital, élève du Arizal, raconte que son Maître y a également célébrer le « ’Halaké » de son garçon.

Rachbi est né de l’union de Yo’haï son père, descendant de la tribu de Yéhouda, grand érudit de la génération, riche, respecté et faisant partie du cercle proche de la royauté et de sa mère Sarah, appartenant à la lignée des princes et descendante directe de « Hillel l’Ancien ». Rabbi Chimon Bar Yo’haï était le beau-père du Saint Tana rabbi Pin’has Ben Yaïr.

Son centre d’étude basé à Tékoa se révèle être une plaque tournante des plus grands sages. Parmi eux on trouve rabbi Yehouda Hanassi, l’auteur des Michnayotes, rabbi Elazar fils de Rachbi, rabbi Dostaï berrebi Yéhouda, rabbi Zakaï, puis rabbi Chimon Ben Elazar, rabbi Chimon ben Yéhouda, rabbi Chimon Berrebi ben Lakoni et rabbi Chimon ben Menasi. Et aussi le légendaire Amora, Rav, considéré comme faisant partie des « Tannaim ».

Lorsque rabbi Chimon est mentionné seul, sans lien de parenté, dans le Talmud, il est question de rabbi Chimon Bar Yohaï.

A son époque l’Etat Hébreu était assiégé par les Romains, et les mesures prises à l’encontre des juifs étaient éprouvantes. Suite à une dénonciation auprès des romains concernant de virulents propos qu’il avait déclarés à leur encontre, il fut condamné à mort. Il dût en conséquence s’enfuir avec son fils rabbi Eléazar et se cacher au fond d’une grotte pendant 13 ans. Une source d’eau vive apparut miraculeusement près de la grotte ainsi qu’un caroubier qui leur permis de les maintenir en vie pendant toute la durée de leur éloignement. Des années plus tard, après la mort de l’Empereur Romain, le prophète Eliahou vint leur annoncer l’annulation du chef d’accusation et ils purent enfin sortir de leur cachette.

On raconte, que pendant leur séjour dans la grotte, rabbi Chimon et son fils étudiaient sans relâche les textes mystiques de la Kabbale. Etude qui permit au Zohar de voir le jour en araméen. Rachbi s’exprimait en ces termes « Par le mérite du Zohar les Juifs sortiront de l’exil. »

Rabbi Chimon érigea un lieu d’étude de Torah dans le village de Tékoa situé à Méron. D’innombrables personnes accouraient pour avoir la chance de devenir disciple de Rachbi. Beaucoup d’entre eux étaient des érudits et il en sélectionna neuf parmi eux pour étudier la Torah en profondeur. Il les nomma ses amis. Rachbi et ses amis ont atteint ensemble des niveaux inimaginables de dévotion spirituelle.

On raconte que rabbi Chimon était « un puit de miracles ».

Durant toute la vie de rabbi chimon bar Yo’haï, aucun arc-en-ciel n’apparut – signe des fautes du peuple d’Israël. Une démonstration évidente du mérite de rabbi Chimon qui protégea toute sa génération.

Il est décrit dans le Zohar que Rachbi eut le mérite de se promener au Paradis pendant 12 jours tout en étant vivant. Il marcha parmi les Tsadikim qui lui transmirent d’extraordinaires secrets. Rachbi reçu également la visite d’âmes du monde céleste qui venaient lui enseigner les secrets de la Kabbale. Eliahou Hanavi aurait témoigné que le verset « L’Élu du Seigneur est honorable » faisait référence à rabbi Chimon Bar Yochai.

Rabbi Chimon décède à Méron le jour de « Lag Baomer », le 18 du mois de Iyar et fut enterré là-bas (au sud du Mont Méron actuel). Le jour de sa mort, il divulgua des secrets profonds à ses élèves qu’il n’avait jamais dévoilés jusque-là. Il termina son enseignement par le verset suivant : « car c’est là que Dieu a placé la bénédiction, la vie heureuse pour l’éternité. » Et son âme s’envola en prononçant le mot vie.

Nous avons pu constater à travers le récit de nos sages que la tombe de Rachbi représentait déjà un lieu de prières. En effet, on relève dans l’introduction du livre du « Zohar », que rabbi Hiya se rendait à Méron et s’allongeait sur la pierre tombale de rabbi Chimon Bar Yo’haï, tout en embrassant la poussière de l’endroit. Comme lui plus tard, beaucoup de Tannaim suivis des Amoraim adoptèrent la même attitude.

Par ailleurs, le midrach raconte que l’un des élèves de Rachbi avait tendance à oublier son étude. Il se rendit donc sur la tombe de son Maître et pleura. Rachbi lui apparut en rêve et lui dit en ces mots « si tu reviens trois fois sur ton étude, tu réussiras. »

Au fils des années, le site servit de lieu de prières ainsi que d’étude de la Kabbale. Les sages de Safed à l’époque du Ari HaKadoch y ont effectué d’innombrables Tikounim (réparations).

Le Maguid (l’ange) qui se dévoila à rabbi Yossef Caro (Le Beit Yossef, auteur du Choul’han Arou’h) lui dit que rabbi Chimon bar Yo’haï se réjouissait de sa venue et de son étude du Zohar à proximité de sa tombe. Il ajouta également « pour chaque épreuve qui s’abat sur le peuple, entourez ma tombe 7 fois et vous serez exaucés ».

Le Chlah dans sa lettre écrivait qu’il était important de se rendre en ce lieu en raison de la profusion de miracles qui s’y produisaient. « Ainsi, ceux qui se montaient sur le site, devaient-ils étudier le Zohar avec effroi, crainte et avec une grande dévotion, pour ensuite réjouir le cœur d’une joie spirituelle, en évitant bien sûr de ressentir toute forme de deuil et de tristesse, parce que c’était-là le souhait de rabbi Chimon bar Yo’haï ».

Le Chelah écrit également qu’il est recommandé de se rendre sur la tombe de Rachbi pour prononcer des vœux et promettre des dons, puis de prier ensuite sur place.

L’arrivée principale du public à cet endroit a lieu le jour de la Hiloula de Rachbi, le 18 du mois de Iyar pendant le « Lag Baomer ». Ce jour est considéré comme un jour d’allégresse. Chaque année, à cette date, des centaines de milliers de personnes venant des quatre coins du monde viennent y célébrer la fête du « Lag baomer » avec des danses, des chants, des feux de joies dans tout le périmètre qui entoure le tombeau. Nombreux sont les fidèles qui tentent par tous les moyens possibles de se rapprocher le plus près de la tombe de Rachbi pour y prier. Il s’agit d’une tradition reconnue et respectée de tout le peuple, depuis des générations, pour être protégé.

Date de son décès : 18 Iyar, Lag Baomer


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